Lorsque des personnes créatives se sont réunies en 1972 pour créer le Northern Lights Folk Festival, elles ne savaient peut-être pas que cet événement spécial toucherait une corde sensible chez tant de gens et qu’il deviendrait le Northern Lights Festival Boréal (NLFB) d’aujourd’hui. En tant que chapitre coloré et permanent du livre d’histoire de la scène musicale canadienne, NLFB a été l’hôte d’innombrables événements spéciaux : une jeune Shania Twain qui se produisait en tant qu’enfant, ou la création de la chanson folk emblématique de Stan Rogers, « Barrett’s Privateers ». Le festival s’est développé pour englober encore plus de styles musicaux, y compris le hip-hop, l’indie, le rock, la pop, le R&B, la musique expérimentale et bien d’autres, en plus de son offre traditionnelle de folk et de musique du monde.
En mars, les organisateurs du NLFB ont dévoilé la première série d’artistes influents et novateurs, dont le supergroupe de rock indépendant The New Pornographers, l’icône américaine de la folk/pop Judy Collins, le tour de force de guitare africaine Bombino et plus de 24 autres. Les organisateurs du NLFB sont ravis d’annoncer l’ajout de la tête d’affiche du samedi, la sensation soul et indie rock de l’Alabama St. Paul & The Broken Bones, ainsi que Born Ruffians, The Weather Station, Begonia, Balaklava Blues et bien d’autres. Le programme complet, l’horaire et les billets sont maintenant disponibles au nlfb.ca.
St. Paul & The Broken Bones est un groupe de 8 musiciens de renommée mondiale basé à Montgomery, Alabama, axé sur la musique soul, tout en s’étendant au rock indépendant, au psychédélisme et au-delà. Ils ont sorti quatre albums complets, ont fait toutes les apparitions majeures à la télévision (Letterman, Colbert, Kimmel, Conan, etc.) et ont joué dans les plus grands festivals du monde (Coachella, Bonnaroo, Glastonbury, etc.). Ils apportent maintenant leur son explosif et en constante évolution à l’amphithéâtre Grace Hartman de Sudbury le samedi 9 juillet. Les billets sont disponibles à nlfb.ca.
Le nouvel album de St. Paul & The Broken Bones, The Alien Coast, représente leur production la plus ambitieuse et audacieuse à ce jour. Changement de cap important pour le groupe, qui délaisse le soul d’époque qui a fait sa renommée pour arriver à une convergence de soul et de psychédélisme, de métal stoner et de funk. À la fois explosif, élégant et déséquilibré, ce son constitue une toile de fond majestueuse pour l’exploration viscérale par St. Paul & The Broken Bones des dimensions les plus étranges de la psyché humaine.
Produit par Matt Ross-Spang (Elvis, John Prine, Jason Isbell), The Alien Coast est le premier album que St. Paul & The Broken Bones ont enregistré dans leur ville natale de Birmingham. Pour créer le paysage onirique ultra-vif qui traverse The Alien Coast, le principal parolier du groupe s’est inspiré de sources aussi disparates que la mythologie grecque, la science-fiction dystopique, la sculpture italienne du XVIIe siècle et les livres d’histoire de la période coloniale.
Le groupe de rock indépendant Born Ruffians, de Toronto, s’ajoute à la programmation de la scène principale du vendredi 8 juillet et participera à un atelier du festival en compagnie d’autres artistes. Le groupe s’est formé dans la ville de Midland, dans la baie Georgienne, en Ontario, et a rapidement fait des vagues dans tout le pays et au-delà en accompagnant des artistes comme Franz Ferdinand, Peter Bjorn and John, et Caribou en tournée. En 2021-2022, le groupe fait paraître une trilogie de disques : Juice, Squeeze et Pulp. « Une abondance de bon matériel, voilà ce que nous avions entre les mains », peut-on lire dans un communiqué du groupe, « Nous n’avions pas prévu écrire une trilogie. Nous n’avions pas l’intention d’écrire une trilogie. Nous avons juste écrit beaucoup de chansons que nous aimions et il nous semblait dommage d’en abandonner certaines. Donc, au début de notre processus d’enregistrement, nous avons regardé cette grande liste de toutes les chansons et nous avons décidé de répartir cela sur trois disques. » Born Ruffians se produira aux côtés d’artistes tels que Bombino, Paul Collins’ Beat et Leyla McCalla, sur la scène principale le vendredi soir du festival.
The Weather Station, projet de l’autrice-compositrice torontoise Tamara Lindeman, clôturera la scène Canvas Cabaret du festival le dimanche 10 juillet. Ignorance, le nouvel album de The Weather Station, a redéfini le son du projet. Lindeman a profité de l’occasion d’un nouveau disque pour créer un paysage sonore novateur, taillé sur mesure pour exprimer une idée, une émotion.
Issue de la scène folk dynamique de Toronto, Lindeman a fait ses débuts avec un son introspectif et émotif dans son mini-album East, paru indépendamment en 2008. Son album complet The Line a suivi en 2009, développant un style lyrique et terreux, porté par son jeu de guitare et de banjo. Pour la prochaine sortie de Weather Station, Lindeman a travaillé avec son ami et collaborateur Daniel Romano, publiant la suite acclamée par la critique, All of It Was Mine, sur son étiquette You’ve Changed Records en 2011. Lindeman a été finaliste au prix SOCAN de la chanson en 2013 pour une coécriture avec Steven Lambke des Constantines. Après la sortie du mini-album What Am I Going to Do, with Everything I Know, en 2014, elle a signé avec l’étiquette Paradise of Bachelors, en Caroline du Nord, et s’est rendue à Paris pour enregistrer son troisième album, Loyalty. Ce fut en quelque sorte l’album qui lui a permis de se démarquer du lot. Lindeman a enchaîné en 2017 avec un album éponyme qui a vu une expansion du son Weather Station vers un territoire plus rock. En 2021, Lindeman nous entraîne dans un nouveau paysage sonore brillant et audacieux avec Ignorance. Le disque continue d’être acclamé, ayant atteint la première place du Canadian Indie Label Chart, et Pitchfork a réservé à l’extrait « Robber » une place dans son palmarès des 100 meilleures chansons de 2020.
NLFB est également ravi d’annoncer l’arrivée de l’artiste synth-pop-soul Begonia sur la scène principale du jeudi soir, en première partie du groupe The New Pornographers. Noisey a écrit que « Begonia possède l’une des voix les plus extraordinaires du Canada et, heureusement, elle l’utilise pour effacer la misère de ce monde, une prestation à la fois ». Dirks, qui vit à Winnipeg, a remporté un prix Juno avec son ancien groupe Chic Gamine. Sa première production solo avec son premier mini-album en 2017, Lady in Mind, a été bien accueillie et elle a ensuite sorti son audacieux premier album complet, Fear, en septembre 2019. Fear est un album intensément personnel qui regorge de ruminations sur la solitude, le doute de soi, l’anxiété et la panique, le tout enveloppé dans ce sentiment de sérénité que procure un artiste qui embrasse pleinement son passé et son présent. Il a été mis en nomination pour le prix JUNO de l’album alternatif adulte de l’année et a été finaliste au prix Polaris. Exclaim! l’a même déclaré un des albums les plus sous-estimés de l’année. Il a également passé 10 semaines consécutives en tête du classement des 50 meilleurs albums au Canada, selon Earshot.
Balaklava Blues est le fruit du travail de Mark et Marichka Marczyk, créateurs de l’opéra guérilla-folk primé Counting Sheep, et dirigeants du puissant Lemon Bucket Orkestra, également présent au festival. Se situant quelque part entre un cycle de chansons traditionnelles et un spectacle techno multimédia complet, le duo fusionne la polyphonie ukrainienne et d’autres traditions folkloriques avec les styles EDM, trap et dub step et utilise le résultat comme tremplin pour explorer le blues apparemment sans fin qui émane depuis longtemps de la steppe ukrainienne. Les deux artistes se sont rencontrés là-bas pendant la révolution de dignité de 2014 et depuis, ils consacrent leur énergie créative à raconter les histoires de leur pays d’origine au monde entier. « La musique de Balaklava Blues est une réappropriation de la violence perpétrée sur mon pays d’origine », explique Mark Marczyk, qui a passé des années à faire des allers-retours entre l’Ukraine et le Canada avant d’y rencontrer Marichka. « Nous voulons redessiner et remixer l’oppression physique et psychologique et nous demander comment et pourquoi elle continue à informer qui nous sommes et ce que nous pouvons devenir. » Balaklava Blues se produira sur la scène Canvas Cabaret du NLFB, le samedi 9 juillet à 17 heures.
Il ne s’agit là que de quelques-uns des artistes qui ont été ajoutés au programme d’environ 45 artistes, pour une centaine de représentations. Seront également présents : Spencer Burton, auteur-compositeur folk-country lauréat d’un prix de musique folk canadienne; les raconteurs de folk lyrique Bad Actors (anciennement membres du groupe Murder Murder de Sudbury); et David Laronde, auteur-compositeur-interprète autochtone de Temagami (Ontario), finaliste aux Prix de musique folklorique canadienne, entre autres. Comme le veut la tradition du festival, plusieurs ateliers thématiques regrouperont des artistes de différents groupes pour des collaborations spéciales. Voici quelques-uns des thèmes d’ateliers prévus pour 2022 : « Hommage aux artistes disparus », « Percussions mondiales », « Histoires du festival » et « Chansons traditionnelles ». Vous trouverez des billets, des renseignements et le programme complet sur le site nlfb.ca.
Northern Lights Festival Boréal : inventer la tradition, encourager l’innovation, célébrer la communauté, depuis 1972.