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Alvvays will headline Saturday, July 7th of #NLFB2018.
Un festival de 4 jours mettant en vedette Alvvays, Iskwé, Cécile Doo-Kingué + plus
Depuis la fondation du festival de musique en plein air en 1972, Northern Lights Festival Boréal (NLFB) est un incontournable de la scène musicale et artistique du nord de l’Ontario. Le festival s’est mérité une réputation internationale grâce à son ambiance unique et sa programmation diversifiée, qui a notamment vu défiler Broken Social Scene, Buffy Sainte-Marie, Gord Downie, Serena Ryder et A Tribe Called Red, pour ne nommer que ceux-là. Cette année, le festival se déroule du 5 au 8 juillet au parc Bell de Sudbury. Déjà, nous avons dévoilé Lisa Leblanc, Jane’s Party, Mama’s Broke et Sheesham & Lotus & Son, et nous sommes ravis de vous révéler d’autres éléments de la programmation.
Tête d’affiche du samedi annoncée : Alvvays
Comme tête d’affiche du samedi soir au NFLB, on retrouve nul autre que Alvvays, le groupe indie à l’ascension la plus fulgurante au Canada. Dans une entrevue avec Diffuser.fm, l’auteure-compositrice du groupe, Molly Rankin, décrit sa musique comme suit : « Si ce sont des gens plus âgés qui me posent la question, je dis que ça rappelle The Cranberries. Si ce sont des jeunes qui me posent la question, je dis que c’est de la jangle pop. Si c’est un punk, je dis que c’est de la pop. » Alvvays ont frappé fort avec leur album éponyme en 2014, qui s’est retrouvé sur plusieurs palmarès de fin d’année, dont ceux de Pitchfork, Rolling Stone, Exclaim! et CBC Music. Leur deuxième album, Antisocialites (2017), continue sur cette lancée et se présente comme un collage émotionnel un peu maniaque qui traite de l’alcool (« Forget About Life, « Hey »), la drogue (« Lollipop [Ode To Jim] »), et la noyade (« Already Gone »). Pour composer cet album, Molly Rankin s’est rendu sur l’île de Toronto, où elle travaillait dans une salle de classe abandonnée le jour et s’endormait à quelques pas de la rive chaque nuit. Ses mélodies pop rêveuses et ses textes introspectifs meublent un univers de ritournelles de camions de crème glacée et de bruits d’atelier radiophonique. Même avec un contenu plus sombre, Alvvays demeure un géant estival qui continue de s’attirer des adeptes, d’éblouir les critiques et de se produire dans des festivals importants partout sur la planète.
NLFB 2018 ajoute le jeudi soir à la programmation
Pourquoi se contenter de trois jours de festival lorsqu’on peut en avoir quatre ? Comme l’explique le directeur général et artistique du NLFB, Max Merrifield, « L’an dernier, les gens nous ont clairement montré qu’ils en veulent toujours plus lorsqu’il s’agit du festival, alors nous ramenons la soirée du jeudi. » L’édition 2017 du NLFB a fracassé le record d’assistance avec plus de 11 200 spectateurs. Cette année, l’équipe du NLFB veut poursuivre sur cette lancée pour faire de 2018 la plus grosse édition à ce jour. Qu’est-ce qu’une programmation du jeudi soir veut dire pour le festival ? Ça veut dire plus d’artistes, plus de variété, plus d’activités et plus de surprises.
Iskwé débarque au NLFB
Nommée parmi les « 10 musiciens canadiens que vous devez connaître » par CBC Music, Iskwé (qui signifie « femme » en Cri) s’amène au festival avec sa musique inspirante. L’art de cette chanteuse irlandaise et Cri/Dene est sans frontières alors qu’elle rend hommage à son héritage diversifié tout en campant solidement ses positions. La pièce d’Iskwé « Nobody Knows » sert de cri de ralliement alors qu’elle jette une lumière glaçante sur les femmes autochtones assassinées ou enlevées au Canada. Son album féroce et hautement politisé The Fight Within a récemment obtenu une nomination aux Prix Junos pour Album autochtone de l’année. NLFB est enchanté d’ajouter l’énergie passionnée d’Iskwé à la programmation, et nous sommes convaincus que sa prestation en sera une dont vous vous souviendrez longtemps.
Des classiques canadiens aux artistes émergents :
Northern Lights Festival Boréal s’enorgueillit de présenter le meilleur de la scène musicale canadienne chaque année. Notre programmation de 2018 est remplie de formations canadiennes remarquables, dont une des artistes folks les plus en vogue à l’heure actuelle, Connie Kaldor. Kaldor possède un don unique pour l’écriture et l’interprétation de chansons qui vous feront rire, vous rendront nostalgiques, et vous plongeront au cœur d’émotions vives par moments. Dans la même veine folk, le Festival Boréal est également impatient de présenter Russell deCarle, anciennement chanteur et bassiste du groupe roots-country emblématique Prairie Oyster. La nouvelle aventure musicale de deCarle marie une plume douée, le soul du sud et des romances restreintes avec des influences senties de jazz, de blues, de vieux country et de swing western.
Après sa prestation électrisante à l’édition 2013 du NLFB, Cécile Doo-Kingué fait son retour sur scène. Camerounaise de première génération, née et élevée à New York, Doo-Kingué habite maintenant Montréal. Elle est considérée une des chefs de file du blues au Canada, ainsi qu’une des guitaristes les plus polyvalentes, combinant le blues, l’afro-roots et le soul. Son doigté impeccable, jumelé à ses textes sociopolitiques vous feront vivre une expérience cathartique, pour ne pas dire mystique, à tout coup.
Pour les festivaliers en manque de rock indie qui transpire l’été, Aron d’Alesio est prêt à faire planer les publics avec sa guitare délavée et ses mélodies aériennes. Le chanteur et guitariste du groupe Young Rival s’inspire du rock’n’roll de la première heure, et son premier album éponyme a été décrit comme une trame sonore moderne d’un film de David Lynch. L’artiste originaire de Hamilton n’est pas le seul qui fera vibrer les foules, puisque les habitués du festival et héros sudburois Murder Murder reprennent la scène du NLFB, armés de leur arsenal acoustique et d’un tambour-valise. Tout juste revenus d’une tournée européenne, ce groupe bluegrass et country hors-la-loi s’est attiré des éloges internationaux avec son plus récent album, Wicked Lines & Veins.
Des styles de musique africains flotteront au Festival :
Le Festival Boréal est un lieu où les sons, les styles et les cultures se mélangent pour former un contenu tout à fait unique. Bien que cette édition du NLFB n’est pas axée autour d’un thème particulier, sa programmation explore une vaste diversité de genres, dont la musique de l’Afrique. « Depuis quelques années, je suis fasciné par les différents styles musicaux issus du continent africain », explique Max Merrifield, directeur général et artistique du NLFB. « Je tenais à partager cet amour sincère avec les publics du festival. »
C’est pourquoi NLFB 2018 a si hâte de présenter Laetitia Zonzambé, une chef de file incontournable de la musique africaine au Canada. Arrivée à Montréal de la République centrafricaine en 2009, la musique de Zonzambé rattache les accents traditionnels de la région bantoue de l’Afrique aux influences modernes du soul, du funk, de la pop et du R&B. Qu’elle chante en français, en anglais ou dans les langues de l’Afrique du centre, Zonzambé transportera les publics du NLFB dans un voyage musical de rythmes propulsifs, de ballades émotives et de mélodies transcendantes.
Afrikana Soul Sister animeront assurément la fête dansante de l’été avec leurs rythmes électro-afro-house à faire trembler le sol. Ce quatuor au genre insaisissable jumèle la production électronique pointue de Jean François Lemieux avec la voix inimitable de la chanteuse malienne Djely Tapa, héritière d’une longue tradition d’excellence musicale au Mali. Ajoutez-y quelques spécialistes des percussions africaines, et le résultat est une fête dansante enivrante aux airs de Montréal, avec des racines africaines authentiques. Afrikana Soul Sister vous comblera de joie, et d’un désir brûlant de danser toute la nuit.
Restez à l’affût, il est possible que NFLB intègre davantage de musique africaine à la programmation. « Le but n’est pas de représenter le continent en entier à travers la musique (ce serait d’ailleurs impossible), mais simplement de partager une partie de ces musiques incroyables qui nous inspirent et nous allument », précise Max Merrifield.
D’autres formations et d’autres choses à annoncer!
Chaque année, tant les publics que les artistes ne tarissent pas d’éloges au sujet de la programmation variée du NLFB. Un instant vous écoutez un duo folk, ou peut-être un groupe blues de 10 membres, et l’instant suivant vous vous retrouvez devant un groupe gipsy-punk russe, ou une prestation de DJ autochtone. Cette promesse d’emmener des artistes uniques dans le nord qui perdure depuis des décennies est plus présente que jamais cette année. La lauréate d’un Prix de musique folk canadienne, nommée « Artiste à surveiller » par NOW Magazine, Abigail Lapell débarque avec son interprétation moderne de la tradition folk, tandis que le folk country ébréché de Richard Inman porte ses récits dépouillés sur scène. Rien ne se compare à la virtuosité de guitare de Guitars Alive Quartet, un groupe de maîtres de la guitare de Sudbury qui interprètent tous des styles de guitares différents simultanément. Et vous ne voudrez surtout pas manquer le groupe gipsy pop montréalais Les Barricades, Rodney Meilleur, un artiste pour enfants bilingue basé à Sudbury, ou d’autres excellents artistes de la région tels que Frank Deresti & The Lake Effect, JoPo & The Rize et Edouard Landry.
Le prix des billets va monter :
Assurez-vous d’acheter vos billets maintenant! Le prix des laissez-passer montera à 90 $ le 27 mars (une différence de 15 $). Assurez-vous de vous en procurer alors qu’ils ne sont que 75 $. Les forfaits de camping et d’hébergement seront dévoilés sous peu. Vous pouvez vous procurer vos billets au nlfb.ca.
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